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 « Mon poil à gratter ! » [3 aout 1990, 10h] | PV Clémence et Elouenn

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Elouenn G. Turindël

Elouenn G. Turindël
est dans la brume

mnésique

▌Messages : 198

« Mon poil à gratter ! » [3 aout 1990, 10h] | PV Clémence et Elouenn Empty
MessageSujet: « Mon poil à gratter ! » [3 aout 1990, 10h] | PV Clémence et Elouenn   « Mon poil à gratter ! » [3 aout 1990, 10h] | PV Clémence et Elouenn EmptyMer 10 Oct - 21:22



Elouenn & Clémence
©️ Never-Utopia

    Elouenn n'avait jamais rien prit au sérieux. Sauf, peut être, les choses qui, selon les grandes personnes, n'avaient strictement aucune importance. Par exemple, Elouenn faisait toujours très attention à regarder derrière lui, à se cacher dans les ruelles tordues de la cité d'Ys, à passer inaperçu, lorsqu'il ne voulait pas être suivit. De là à dire que le garçon y arrivait … peut être pas. Mais il y accordait une importance toute particulière. Dans le même style, il prenait avec beaucoup de sérieux la confection de couronnes de fleurs – et pouvait se mettre dans une colère noire lorsque l'on en cassait une. Chaque couronne était unique, selon lui, et il ne FALLAIT PAS les casser. Oui, le jeune Turindël avait des passions … bien à lui ! Mais plus que tout, il prenait toujours grand soin d'enquiquiner Siaan – parce qu'après tout, elle le valait bien ! N'est-ce pas ? Il en était en tout cas persuadé et c'était là SA grande résolution du moment. Embêter la sœur qu'il aimait tant.

    Elouenn était sorti en catimini, faisait bien attention à ce que ni sa mère, ni son père ni … personne, en somme, ne le voit. Personne ! Et il avait réussi. Sortant de la cours pavée de la ferme dans la quelle ils vivaient en périphérie d'Ys, Elouenn avait couru jusqu'à la hait, prenant grand soin de se camoufler derrière les hautes branches des arbustes. Il s'était courbé, avant vérifié que sa mère ne guettait pas derrière les vitres de la ferme et … avait gagné Ys en courant, ne se retournant pas une seule fois lorsque quelqu'un l'appelait. Non non, c'est pas vrai, c'est pas moi … Mais avec sa couronne de fleur nouvellement tressée sur la tête, Elouenn était un petit peu trop reconnaissable.

    Il arriva à la ville hors d'haleine. Les Turindël n'habitaient pas bien loin – et ils n'étaient pas vraiment fermiers, ils vivaient simplement dans une ferme, quoi – mais Elou n'avait aucun souffle – comme son asthmatique et fumeuse de joueuse, mais on s'en fiche complètement – alors bien sur … Bref. Sa mission, s'il l'acceptait – et il l'acceptait, étant donné qu'il se l'était lui-même donné – était de se rendre chez l’apothicaire et d'y dénicher du poil à gratter. PLEIN de poil à gratter !! Owi owiiii, hihihi, il était tellement machiavéliiiiiique, lorsque l'envie lui prenait !! What a Face Elou en pleurait de rire à l'avance. Siaan allait hurler TOUTE LA NUIT !! … Mais non ! Pas pour ça, voyons ! *la joueuse est soudainement prise d'un fou rire intempestif, pardon … *

    BREF ! Elouenn pleurait de rire, donc, en arrivant chez l'apothicaire qui fronça aussitôt les sourcils. Oh, le garnement était connu, dans le coin ! Alors lorsqu'il lui demanda du poil à gratter … Le vieil homme hocha la tête, vous savez, le hochement de tête qui signifie « Ce môme est intenable … mais que font les parents ?! » Bin, la mère est institutrice et le père instructeur armures, pourquoi ? Mais Elou avait sa pièce d'argent, aussi le commerçant lui donna la plante sans rechigner. L'enfant lança un « Merciii ! » sonore et s'éloigna en courant, ravi à l'avance de sa … petite blagounette !

    Et bien sur, il ne vit pas la jeune femme blonde qui arrivait en face de lui, dans la ruelle. Il lui fonça tout bonnement dedans … lui renversant son précieux poil à gratter dessus. Il fallu un bref instant à Elou pour comprendre …

    - OH NOOOOOON !!

    Il criait, gesticulait, les deux bras levés en l'air, une expression tout bonnement catastrophée collée au visage.

    - Mon poil à gratter !!! Ohlala, je suis désolé, Clémence, vraiment vraiment désolééééééé !!
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Clémence E. Dulac

Clémence E. Dulac
est dans la brume

métamorphe

▌Messages : 83

« Mon poil à gratter ! » [3 aout 1990, 10h] | PV Clémence et Elouenn Empty
MessageSujet: Re: « Mon poil à gratter ! » [3 aout 1990, 10h] | PV Clémence et Elouenn   « Mon poil à gratter ! » [3 aout 1990, 10h] | PV Clémence et Elouenn EmptyMar 16 Oct - 13:35



Comptine d'un autre été - L'après-midi (version violon)

La tête collée contre la fenêtre de ce qui était à présent son logement, Clémence observait le paysage, tentant de se faire à l'idée qu'elle était bel et bien de retour sur l'île d'Avalon, que ça n'était pas là un tour de son imagination. Des rêves dans lesquels elle avait à nouveau la chance de se promener dans ces rues l'avaient souvent hantés, au cours des années. Rêves qu'elle avait fini par reléguer au rang de cauchemars, du fait de sa raison qui se refusait à accepter que cette partie de sa vie puisse à nouveau être possible un jour, qu'elle devait donc se conformer à la vie de l'Autre Côté, et tout faire pour être normale ! En poussant un soupir, la française, (car oui, elle se considérait désormais comme français, et non comme avalonienne), se dirigea vers le petit bureau de la chambre, pour y prendre son violon qui y reposait précieusement. Miraculeusement, par ailleurs, l'instrument de musique avait réussi à survivre au trajet qui avait conduit sa propriétaire d'une petite forêt à l'île, alors qu'à maintes reprises, la blondinette s'était retrouvée les fesses au sol, victime une fois de plus de sa maladresse...

Avec une attitude frôlant la vénération, la jeune femme ouvrit l'étui pour caresser le bois de son violon, un sourire aux lèvres. Selon bons nombres de personnes qui connaissaient Clémence, elle n'était jamais aussi belle que lorsque ses mains se posaient sur son violon, que lorsqu'elle faisait glisser son archet dessus pour en faire naître une délicieuse mélodie et qu'un sourire venait alors illuminer radicalement son visage. Avec délicatesse, elle sortit le violon, et, les yeux fermés, commença à en jouer. Cela faisait tellement longtemps qu'elle jouait du violon qu'elle avait assimiler bons nombres de morceaux qu'elle pouvait jouer à présent sans avoir de partitions sous les yeux. Pendant de longues minutes, elle s'enivra des notes qu'elle parvenait à sortir, s'enfermant dans son monde où les problèmes n'y avaient pas leur place, où tout était tellement facile que cela en devenait lassant...

Malheureusement, tous les moments de grâce ont une fin tôt ou tard, pour une raison ou une autre. Et la raison qui provoqua la fin de celui-ci fut l'estomac de la blondinette, qui se mit à gargouiller en plein milieu d'un morceau qu'elle affectionnait particulièrement, brisant ainsi la "magie" du moment. Esquissant un sourire visant à se moquer d'elle-même, Clémence rangea son violon délicatement, avant de se décider à prendre l'air, non sans prendre au passage une pomme, pour la grignoter au cours de sa promenade. Balade au cours de laquelle elle rencontra beaucoup de monde, dont une partie la saluait d'un signe de tête, certains parce qu'ils savaient qu'elle venait de l'Autre Côté, d'autre parce qu'ils l'avaient rencontré au cours du banquet. Evidemment, ces nombreuses attentions firent rougir la jeune femme, qui, tout en dévorant sa pomme, pressa le pas, et baissa la tête, dans un vain espoir de passer inaperçue... C'est ainsi qu'elle ne vit pas un jeune homme courir comme un gamin pour finir par lui rentrer dedans, tout simplement, renversant au passage une sorte de... poudre sur Clém... Le choc fut suffisant pour faire perdre l'équilibre de la blondinette, qui se retrouva, une fois encore, sur les fesses, sur les rues pavées de la cité. Ses joues s'empourprèrent presque aussitôt, alors qu'un léger sourire fendit son visage en reconnaissant la voix qui s'adressait à elle.

« C’est rien, ça va ! », déclara-t-elle en se redressant, avant de perdre son sourire, intriguée. Ca la grattait furieusement... Ah non, le maudit poil à gratter dont Elouenn avait parler ! Compulsivement, ne pouvant tenir plus longtemps, elle se mit à se gratter, partout, partout, partout, parce qu’elle avait l’impression que ça la grattait partout : sur le visage, sur les bras, et même sur le corps, le poil à gratter s’y étant répandu allégrement... « Oh, non, c’est pas vrai », s’écria-t-elle. Elle avait suffisamment été victime à l’école du poil à gratter pour savoir que lorsqu’on en était victime, c’était bien moins drôle ! « Elouenn ! », clama-t-elle agacée, enfin, l’agacement était masquée par ses multiples sessions de « Je me gratte partout !!!!!! », alors qu’elle rougissait de plus bel, de se donner ainsi en spectacle : d'une main, elle se grattait le visage, et de l'autre, elle se grattait le bras, avant de changer d'endroit à gratter, tant c'était le grand n'importe quoi...
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« Mon poil à gratter ! » [3 aout 1990, 10h] | PV Clémence et Elouenn

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